Contrairement à la plupart des psychologues modernes, Jung ne croyait pas que les expériences utilisant les sciences naturelles étaient le seul moyen d'acquérir une compréhension de la psyché humaine. Il voyait comme preuve empirique le monde du rêve, des mythes et du folklore comme la voie prometteuse vers une compréhension et une signification plus profondes. Le choix de cette méthode est lié à son choix de l'objet de sa science. Comme le disait Jung, "La beauté de l'inconscient, c'est qu'il est réellement inconscient"[2] L'inconscient est donc "intouchable" par les recherches expérimentales, ou même par toute sorte de portée scientifique ou philosophique possible, précisément parce qu'il est inconscient.
En nous appuyant sur la correspondance Freud-Jung (1906-1914) nous
tenterons de nous approcher de la relation qui s'est établie entre le
fondateur de la psychanalyse Sigmund Freud et celui qu'il avait désigné
comme son successeur, Car Gustav Jung. Notre objectif sera d'étudier
l'ensemble des éléments et des enjeux repérables dans ce document et
quelques autres, afin d'essayer de saisir ce qu'a été la rencontre et la
collaboration intenses entre les deux hommes. Ainsi, nous
entreprendrons de mettre en perspective les différents plans
d'expression de leur lien qui a été d'abord professionnel et
institutionnel, mais est ensuite rapidement devenu personnel. Ce travail
nous amènera également à considérer d'une manière plus générale les
premières années du mouvement psychanalytique naissant.
La psychologie analytique (parfois la psychologie analytique), aussi
appelée psychologie jungienne, est une école de psychothérapie qui est
née des idées de Carl Jung, un psychiatre suisse. Il met l'accent sur
l'importance du psychisme individuel et de la quête personnelle de la
plénitude.
Les concepts importants dans le système de Jung sont
l'individuation, les symboles, l'inconscient personnel, l'inconscient
collectif, les archétypes, les complexes, la personnalité, l'ombre,
l'anima et l'animus, le moi.
Les concepts de Jung et de ses
successeurs, rapport au transfert, approfondissement,clinique,liens avec
les autres écoles analytiques.
C’est de l’hystérie que naquit la psychanalyse. Posant la question de «
ce qui est du corps et de ce qui est du psychisme », soulignant le
risque d’érotisation dans le transfert et cantonnant le corps « aux
limites du discours ». La prépondérance allait vers l’établissement d’un
lien entre la part instinctive de l’inconscient et le savoir médical
sur les processus biologiques. Jung, pour sa part, pensait qu’il fallait
faire une recherche sur le psychisme lui-même avant de considérer ses
effets somatiques.
Pour Jung, le corps est au cœur de la question du rapport entre la
conscience et l’inconscient. Il envisage la relation entre « âme et
corps », leur « conjonction », en s’appuyant sur une thèse
méthodologique, un présupposé théorique, attribuant au corps une réalité
indépendante. De plus, il « élargit » le concept de libido, et
développe celui d’énergétique psychique, poussant son interrogation
jusqu’à la notion de « corps subtil », cette « partie de l’inconscient
dont le fonctionnement ressemble de plus en plus à celui du corps ».
L'individualisation est un concept de la psychanalyse jungienne. Selon Jung, c'est le processus par lequel la conscience d'une personne est individualisée et différenciée des autres personnes. En d'autres termes : l'individuation est un processus de croissance, devenir adulte, dans lequel une personne prend conscience de son caractère unique par rapport aux autres. De ce processus d'individuation émerge un nouvel élément dans le psychisme, appelé le "moi" ou l'"ego". Selon ce point de vue, le but de l'individuation est d'apprendre à se connaître soi-même, ce qui conduit à la réalisation de soi. Elle peut être décrite comme un élargissement de la conscience, ce qui est très important dans le développement de la personnalité. L'individualisation, dit Jung, est l'objectif le plus important de notre vie, en réalisant le plus pleinement possible ce qui est en nous.
James Hillman, dont la production littéraire constitue un « corpus » de 24 livres, a beaucoup influencé la pensée « post-jungienne ». Ancien président de l’Institut Jung de Zürich - où il a achevé sa formation dans un climat « jungien » tout à fait « classique » - il développe par la suite une vision théorique qui lui est propre, communément appelée « Psychologie archétypale ». Rentré aux Etats-Unis, dont il est originaire, ses intérêts se détachent progressivement de la pratique clinique pour développer une approche plutôt philosophique qu’il définit comme étant « écopsychologique ». Actuellement sa production intellectuelle est orientée vers la divulgation de sa pensée. Ses livres récents ont eu beaucoup de succès auprès du grand public, Hillman se servant largement des media de masse pour faire connaître ses idées.
Si vous désirez en savoir plus sur l'approche jungienne de la psychologie, vous trouverez ci-après une liste non exhaustive d eleins vers des sites Internet de référence dans le monde de la psychanalyse jungienne.